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Sandrine Rousseau

Silence, on viole? On débriefe les #VSS dans la culture avec Sandrine Rousseau

Depuis un an, Sandrine Rousseau a présidé une commission d’enquête sans précédent sur les «violences commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité» (cinq mois de travaux, près de 400 professionnels auditionnés). On a attendu que le rapport, rédigé par Erwan Balanant (Les Démocrates), soit rendu public hier, pour inviter Sandrine Rousseau, bien connue de nos services, à nous en parler librement.

Devant la commission d’enquête relative aux violences commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité, les témoignages ont plu. Et ils étaient à la hauteur du mal fait depuis des décennies. Judith Godrèche parle de «dévoration», Sara Forestier d’humiliations, Anna Mouglalis d’hypnose. Des récits crus, glaçants, sans échappatoire. Hors-champ, un système féodal, où l’enfant est proie, l’actrice en sursis. Où tout le monde, ou presque, savait. Et taisait les abus couverts, les institutions complices, les tabous tenaces ; créant ainsi de véritables machines à broyer les talents.

Un rapport qui démontre leur caractère systémique, leur banalisation par les professionnels et l’impunité des auteurs. Il appelle à une réforme profonde des pratiques professionnelles, de la régulation et de la justice, tout en recentrant la protection autour des victimes, en particulier les mineurs.

Avec la député écologiste, on débriefe. Et c’est fort.


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