« Le mensonge est son carburant » : l’anatomie dévastatrice de Trump

Il ment, il triche, il humilie. Il séduit aussi. Playboy raté devenu président, figure grotesque et inquiétante à la fois, Trump incarne une époque où la vérité vacille et où le pouvoir attire les narcissiques blessés.

Pour mieux comprendre le phénomène, Roy a franchi la frontière canadienne pour se rendre à un des meetings de Trump — pas piqué des hannetons. À travers un regard clinique, Roy démonte l’illusion Trump. Il révèle la mécanique intime d’un imposteur. C’est la première convocation d’Alain Roy Au Poste.

« Trump est un homme entièrement tourné vers lui-même. » Dès les premiers mots d’Alain Roy, le ton est donné. Ce n’est pas un simple portrait, c’est une mise à nu méthodique. Pendant cette émission d’« Au Poste », entre David Dufresne, l’invité Montréalais  et le tchat, une alchimie particulière se crée : complice, curieuse, souvent abasourdie par ce qu’elle découvre.

Plongée dans l’illusion Trump

Alain Roy raconte comment il a traversé la frontière, du Québec vers le New Hampshire, pour assister en grandeur nature à un  rallye Trumpiste comme on dit au Québec . « Un carnaval, dit-il, où l’on se sent happé malgré soi ». À travers son regard précis, l’essayiste dissèque une foule qui ne vient pas simplement écouter, mais communier. « Le mensonge n’est pas un accident chez Trump, c’est son mode d’être », explique-t-il. À cet instant, impossible de ne pas ressentir la violence douce de cette manipulation collective.

« Trois pôles structurent Trump : mensonge, narcissisme, destructivité » 
_{Alain Roy}

Alain Roy a tout bâti sur cette trilogie. Mensonge compulsif, héritage délabré, populisme en furie : chaque pilier révèle un vide abyssal, une solitude cachée sous l’arrogance. Quand le taulier, parfois taquin, évoque les 285 jours passés au golf par Trump durant son mandat, Alain Roy esquisse un sourire : « Il a toujours été un dilettante, même dans ses affaires ». À ce moment-là, on sent que le sujet touche un point sensible. Il ne s’agit plus seulement d’un homme, mais d’un système en roue libre.

« C’est plus qu’une imposture, c’est un phénomène de société » 
_{Alain Roy}

À toute vitesse, un livre né de l’urgence

Le rythme effréné de la publication étonne tout le monde. Alain Roy confie que le livre s’est écrit en trois mois à peine.  Il avait eu  le projet de  l’écrire  depuis au moins une année et demie. « J’envoyais un chapitre, je continuais d’écrire l’autre ». Tout en traversant les méandres d’une Amérique déboussolée par la réélection de Trump. Il raconte ces nuits où tout pouvait basculer. À l’écoute, même le tchat s’enflamme : « C’est rare d’avoir un invité aussi précis et documenté ! », note ThomasL.

Une centrifugeuse invraisemblable

Trump est comparé à une fournaise qui emporte tout : vérité, morale, institutions. « C’est une centrifugeuse invraisemblable », s’exclame Dufresne. Alain Roy, avec son calme incisif, acquiesce : « Personne n’avait prévu que ce second mandat serait encore plus délirant que le premier ». Ce moment suspendu, où chacun réalise que l’histoire récente a dépassé la fiction, a rendu l’échange inoubliable.

Éclairer, ne pas moraliser

Ce qui marque le plus dans cet entretien, c’est cette absence de leçon. Alain Roy ne cherche pas à accabler, mais à comprendre. En cela, il épouse l’esprit même d’« Au Poste » : ouvrir des brèches, laisser respirer la complexité. 

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Cet article est le fruit d’un travail humain, d’une retranscription automatique de l’émission par notre AuBotPoste revue et corrigée par la rédaction.

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