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Retour à Gênes, 2001. Le roman comme arme, avec Frédéric Paulin

Les habitants de Gênes ont fui ou se terrent chez eux. La ville est déserte et l’état de siège a été proclamé. C’est le G8, son sommet, et la mort d’un militant italien, Carlo Giuliani. Qui se souvient encore de lui ? Qui se souvient de l’école Diaz ? Qui se souvient de la caserne de Bolzaneto ? Frédéric Paulin revient sur les événements de feu, qu’il a connus de l’intérieur.

AuPoste, l’auteur de « La nuit tombée sur nos âmes » (Agullo Editions) a parlé deux bonnes heures. De ses souvenirs, de la position de l’écrivain, de comment ce dernier choisit des noms de personnages et des perspectives de récit.

De Wag, ce personnage trouble au cœur de son livre, à la fois son double et son opposé (Wag est un informateur de la police, quand Paulin est plutôt tout le contraire), de Clash et de Rage against the machine. Mais aussi du duo de la DST, qui passe de page en page, du MSI néo-fasciste qui venait alors d’arriver au pouvoir en Italie, ou de Bush sur son bateau au large de la ville.

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