Cinq militants anti-bassines étaient jugés ce vendredi 6 janvier à Niort pour des dégradations et des violences commises lors de l’envahissement d’un chantier à Mauzé-sur-le-Mignon en septembre 2021. Peines de prison avec sursis, interdictions de territoire, enquête zélée : ce procès signe une nouvelle escalade sécuritaire de l’État à l’encontre du mouvement écologiste. C’est un épais dossier bleu que la greffière lâche lourdement au centre de la salle d’audience. 1200 pages de procédure pour plus d’un an d’enquête minutieuse, 349 communications téléphoniques analysées, une étude attentive des vidéos surveillance “mais aussi des réseaux sociaux, en particulier de Twitter qui est souvent très utile pour les enquêteurs” souligne le président, qui semble se féliciter de l’important travail accompli.
Clara Menais, Blast
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