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Manif sauvage: la jeunesse encourage le front populaire

Il est 22h, #AuPoste se rend rue des Petits Hôtels, à Paris, où quelques centaines de manifestants font pression sur les appareils politiques. Leur revendication: ne nous trahissez pas.

L’ambiance est heureuse, survoltée, paris-debout-soulève-toi, tout-le-monde-déteste-Bardella. Deux heures durant, ça scande, ça hurle, ça chante des lendemains d’Union. Au Poste est en direct, façon improvisée. La police charge. Lacrymo, Brav-M. Quelques minutes plus loin, on revient devant le QG des Verts. Sa secrétaire générale en sort. Elle nous annonce que «c’est acté», Union de la gauche, il y aura.


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Et alors que notre batterie allait rendre l’âme, vers minuit, on tombe nez à nez avec Marine Tondelier. Qui raconte:

«On a travaillé les uns avec les autres, ça a commencé à peu près au moment de l’annonce d’Emmanuel Macron, ça s’est enchaîné toute la nuit, tout le lendemain jusqu’à maintenant, où nous avons acté que oui, nous allions y arriver. C’est-à-dire qu’il y a encore beaucoup, beaucoup de travail, qu’il y a différents groupes qui vont se mettre en place pour finaliser tout ça. Il y a énormément de travail qui reste, mais on tenait, ce soir, à montrer qu’il y avait un engagement ferme, que oui, communistes, socialistes, écologistes, insoumis, nous allions y arriver et faire battre Bardella Premier ministre.»

Marine Tondelier, Au Poste
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