Frédéric Lordon revient à la charge sur la question de la police à l’occasion d’un débat avec Paul Rocher, organisé par les éditions La Fabrique en novembre dernier. On le connait pour ses positions tranchées sur le sujet : impossible, selon lui, d’imaginer une société sans police, à condition d’en dégager un concept et de ne pas la réduire à sa forme historique sous le capitalisme. Cette fois, Lordon aborde le problème sous un angle différent. Il s’intéresse à la façon dont l’institution policière active, mobilise et oriente les pulsions de ses fonctionnaires. Que ce « régime de pulsionnalité » produise ici le pire, c’est ce que rappelle de façon dramatique l’image récente d’un jeune homme de 26 ans, violemment frappé alors qu’il est à terre lors de la manifestation parisienne du 19 janvier et amputé depuis d’un testicule.
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