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Convoqué : Wampas Didier

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Auteur-compositeur-interprète
De son vrai nom Didier Chappedelaine, est né en 1962 en région parisienne, ce qui explique probablement son amour pour les lignes de métro et les guitares saturées. 
Leader incontrôlable du groupe Les Wampas, il est un peu le mélange improbable entre un punk à chien, un poète de bistrot et un animateur de kermesse sous amphétamines. Dans les années 80, alors que tout le monde cherche à ressembler à Jean-Jacques Goldman, il  préfère hurler des trucs incompréhensibles dans un micro. Résultat : il invente une forme de rock qu’on pourrait qualifier de «punk yéyé agricole»qui marche surtout sur scène; en studio, c’est plus compliqué, mais il s’en fiche : lui, il fait de la musique par amour, pas pour l’argent (de toute façon, il travaille à la RATP – un punk à l’heure, c’est rare mais ça existe). 
C’est avec le tube « Manu Chao » en 2003 qu’il arrache aux oreilles du grand public : une chanson où il insulte gentiment un autre chanteur en boucle, sur fond de guitares survoltées. Simple, efficace, et un peu débile, donc brillant! Il est aussi l’auteur du slogan le plus mégalo de l’histoire du rock : « Didier Wampas est le roi ». Mais attention, c’est ironique… ou pas. Sur scène, il saute partout, monte sur les enceintes, embrasse le public, hurle des insanités adorables. Il est le seul chanteur punk à pouvoir faire un slam tout en gardant son short en lycra rose. 
En solo, il explore d’autres facettes de sa personnalité, en s’entourant de groupes aux noms tout aussi barrés. Il chante l’amour, les lamas, les chanteuses de variété, et parfois même des trucs sérieux. Mais pas trop non plus, faut pas déconner! Didier Wampas, c’est du rock sans filtre, sans pose, sans marketing. C’est un cri du cœur en string léopard. Et même si le monde s’effondre, tant qu’il y aura Didier, il y aura du bruit, de la joie, et des pogos dans les maisons de retraite.
Au Poste 
Didier Wampas et David Dufresne partagent une passion commune pour le punk, l’indépendance et l’esprit de rébellion. Didier Wampas a été invité pour discuter de son parcours et de ses convictions. ​
En 2024, le taulier a coécrit un article intitulé «Didier Wampas : le dernier punk», saluant l’authenticité et la longévité de l’artiste. Cette reconnaissance souligne l’admiration mutuelle entre les deux hommes, chacun incarnant à sa manière une forme de résistance culturelle.​
Ils figurent également tous deux dans la bande dessinée Vivre libre ou mourir, qui retrace l’histoire du punk et du rock alternatif en France dans les années 1980, témoin de leur engagement commun pour une culture libre et contestataire. ​
Didier Wampas sort un livre, un livre sur lui, sur nos jeunesses, sur nos 20 ans qu’on allonge tant qu’on peut. Un livre sur sa vision éternelle du monde (Le Seigneur est une fleur, à prendre au premier degré). Electro de la RATP le jour; fou furieux du micro le soir: un ami, un Punk ouvrier comme, jadis, on disait prêtre ouvrier. Ce soir là, ce fut Noël !

Albums:

2011 : Taisez-moi (Atmosphériques)
2013 : Comme dans un garage (Atmosphériques)
2017 : Didier Chappedelaine & Ses Maudits Français (Verycords)
  • Dernier ouvrage : Punk ouvrier
  • Editeur : Harpers Collins
  • Année de parution : 2024
LIVE
Défaite nationale, causerie à l’ancienne20:21
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