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Convoqué : Micoulet Noémie

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Animatrice et coordinatrice de l’antenne Sud-Est de l’Institut français pour la justice restaurative,

Noémie Micoulet est la responsable des antennes de l’IFJR. Elle coordonne, en lien direct avec la direction, les actions des antennes de l’IFJR. Elle est également formatrice et superviseuse.

Diplômée du Master 2 professionnel Criminologie et droits des victimes, d’un certificat de Sciences criminelles et d’un Diplôme Universitaire de Criminologie, obtenus à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, Noémie Micoulet a aussi réalisé une année d’échange universitaire à l’École de Criminologie de l’Université de Montréal. En tant que coordinatrice du Service Régional de Justice Restaurative (SRJR) -Ile de France, service de l’Association de Politique Criminelle Appliquée et de Réinsertion Sociale (APCARS) à Paris. Elle a participé à la création et à l’animation du SRJR ainsi qu’à de nombreuses actions de sensibilisation en matière de justice restaurative.
Elle a intégré l’équipe de l’IFJR en 2015, en tant qu’animatrice de Rencontres Condamnés-Victimes (RCV) et de Médiations Restauratives (MR), et en tant que formatrice en justice restaurative. Elle a accompagné de nombreux programmes de JR. En octobre 2018, elle devient la coordinatrice de la première antenne de l’IFJR, l’antenne Sud-Est. Depuis 2024, elle est responsable des antennes de l’IFJR.
Invitée du deuxième épisode de «Qui va faire la vaisselle» avec Coline Zuber , elle a évoqué le fait que face aux défenseurs du tout-carcéral, la surenchère punitive et l’enfermement sont inefficaces : la prison ne dissuade pas et n’empêche pas la récidive dans un pays qui  fait la sourde oreille et enferme toujours plus. Face à un système judiciaire et pénal qui dépossède les victimes et nourrit le cycle des violences sans en interroger les causes structurelles, des collectifs ont pensé des alternatives à la justice institutionnelle. Restaurative ou transformatrice, ces approches partagent un horizon commun  la réparation, la responsabilité et la transformation collective  mais ont aussi des divergences.
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Une justice (restaurative) juste? Avec Coline Zuber et Noémie Micoulet

Faut-il vraiment punir pour réparer ? Alors que la France enferme toujours plus, souvent les plus vulnérables, deux voix féminines s’élèvent pour proposer une autre voie. Colline Zuber, philosophe indépendante, et Noémie Micoulet, de l’Institut français pour la justice restaurative, déconstruisent le mythe de la justice punitive. Elles racontent leurs parcours, leurs déclics, leurs luttes. Et surtout, elles décrivent des pratiques concrètes, qui apaisent sans oppresser. Une discussion urgente, lucide, révolutionnaire – à contre-courant du discours dominant.