Convoqué : Meurice Guillaume

Guillaume Meurice est un humoriste, connu notamment pour sa chronique dépoussiérant le micro-trottoir, Le Moment Meurice, dans l’émission radio de Charline Vanhoenacker Le grand dimanche soir (anciennement C’est encore nous, Par Jupiter et Si tu écoutes j’annules tout).

Il est un pilier de celles et ceux qu’on nomme “la bande à Charline” (Alex Vizorek, Juliette Arnaud, Clara Dupont-Monod, Frédéric Fromet, Aymeric Lompret…) de 2014, date de création de Si tu écoutes j’annule tout, première version de l’émission, à 2024, où l’émission Le Grand dimanche soir n’a pas été reconduite.

Tour à tour rock star – l’un de ses spectacles, Guillaume Meurice & The Disruptives, croquait l’actualité en chanson désopilantes -, candidat aux présidentielles 2022 – il récolte deux parrainages sans se présenter -, auteur de nombreux ouvrages, sur la poésie, avec Cosme (Flammarion, 2018), l’humour – auprès des puissants – avec Le roi n’avait pas ri (JC Lattès, 2021), son activité de chroniqueur de rue avec Les vraies gens (JC Lattès 2022), sur la philosophie et l’anti-louange de la performance, avec Petit Éloge de la médiocrité (Les Pérégrines, 2023), Guillaume Meurice est un troubadour, un maître du sabotage comme on en fait (presque) plus… et un grand habitué du comico.

Il était d’abord venu en 2022 présenter Les vraies gens, puis nous est revenu en 2024 pour présenter la deuxième édition du festival des films et des luttes La grande révolte, présenté par La Grande Distribution et Mediapart, aux côtés de Mélanie Simon Franza et Valentine Oberti. Comme David Machin, il était alors parrain du festival, ce qui provoqua un duel dont personne ne sait dire à ce jour qui a gagné.

Propulsé persona non grata national à la suite du «prépucegate», Au Poste lui ouvre à nouveau les portes en 2024, à l’occasion de la parution de son livre Dans l’oreille du cyclone, journal de bord au cœur d’une tempête nationale sur fond d’une polémique stérile, ou comme il le dit lui même « l’histoire d’une blague qui commence sur France Inter et finit à la police judiciaire, en passant par CNews et l’Assemblée nationale.»