Convoqué : Martella Annabelle
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Journaliste, réalisatrice et autrice
Elle s’est fait connaître par ses enquêtes, portraits et reportages dans les pages culture de Libération, les Inrockuptibles, la Déferlante et récemment Basta! grâce à ses enquêtes sur les associations financées par l’extrême droite avec son collectif Hors Cadre et le Fonds pour une presse Libre. Elle participe également à des ateliers d’éducation populaire sur l’écriture journalistique et la déconstruction des stéréotypes médiatiques.
Invitée Au Poste en octobre 2025 par Mathilde Larrère elle est venue en compagnie de William Blanc analyser l’offensive culturelle menée par les extrêmes droites à travers la manipulation du passé par le biais de spectacles « historiques ».
Face à l’instrumentalisation de l’histoire à des fins idéologiques, elle décrypte les stratégies de réécriture historique portées par des projets comme ceux de Pierre-Édouard Sterin. L’échange du jour a souligné la nécessité de résister à ces manipulations du passé et de défendre une approche critique et pluraliste de l’histoire.
Spectacles réacs, argent public et nostalgie nationaliste: l’envers du décor
Sous couvert de patrimoine et de “spectacle familial”, une autre guerre se joue : celle des récits. Derrière les reconstitutions historiques et les fêtes locales, une nébuleuse d’associations liées à Pierre-Édouard Stérin et au Puy du Fou propage une vision idéalisée, viriliste et catholique de la France éternelle. La journaliste Annabelle Martella et l'historien William Blanc dévoilent les dessous d’une offensive culturelle d’extrême droite : instrumentalisation du passé, argent public détourné, et “médiéval washing” au service d’un roman national réactionnaire. Une enquête et un échange explosifs où se joue rien de moins que la mémoire collective.
