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Convoqué : Keïta Mariama

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Journaliste
Mariama Keïta a pris la parole durant la table ronde « Bolloré : défaire son empire colonial » qui s’est tenue en direct de la manifestation maritime du 24 mai 2025, aux côtés de Lola Keraron et Arthur Baron, en tant que représentante de l’association Survie.
Née en 1946 à Niamey au Niger, elle demeure une figure emblématique du journalisme féminin au Niger 
À 18 ans, elle intègre l’équipe de Radio Niger (devenue « La Voix du Sahel »), où elle se forme comme rédactrice, présentatrice, productrice et réalisatrice.
Titulaire d’une licence en anglais de l’Université Abdou Moumouni, elle parle jusqu’à six langues  dont le français et le haoussaDétentrice d’un diplôme en journalisme de l’école OCORA à Maisons‑Laffitte (France), complété entre 1966 et 1967 

Parutions et  distinctions

 Son travail se décline en émissions radiophoniques et articles traitant de droits des femmes, démocratie et gouvernance, diffusés sur les ondes et via des conférences.
 

Récompenses honorifiques 

Member of the Most Excellent Order of the British Empire (MBE) en 1968 (Royaume‑Uni).
Médaille du Mérite Mauritanien en 1970 
De 2003 à 2006, elle préside le Conseil supérieur de la Communication (CSC) du Niger, régulateur des médias Directrice de la Voix du Sahel (Radio Niger), animée de fortes convictions d’indépendance et d’éthique
Fondatrice et présidente (1994‑1997) de la Coordination des ONG et associations féminines nigériennes 
Elle dirige également l’Association pour la démocratie, la liberté et le développement, pionnière des ONG au Niger Participe en 1993 à la vulgarisation de la Constitution, essentielle aux premières élections démocratiques 
Elle est également formatrice (communication, genre, gouvernance) à l’Institut de formation des journalistes (IFTIC) et au Centre national de perfectionnement et consultante en communication, notamment sur les questions de genre, environnement et résolution de conflits.
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L’empire colonial de Bolloré: ses racines, ses opposants

Derrière le rideau de fumée du groupe médiatique et de la green-tech, Vincent Bolloré tire sa fortune d’un empire colonial. Des plantations d’huile de palme et d’hévéas aux médias africains, en passant par la logistique portuaire, le groupe est un pilier de la françafrique. L’envers du décor c’est l’exploitation de la nature et des êtres humains, les jeux d’influence sur les élections et les marchés frauduleux. Le pillage organisé d’un continent au service d’une idéologie.
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