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Convoqué : Delarue Jean-Marie

1 article
Haut fonctionnaire
Jean-Marie Delarue est un haut fonctionnaire français, auteur, conseiller d’État, Contrôleur général des lieux de privation de liberté entre 2008 et 2014 et président de la Commission nationale consultative des droits de l’homme en 2019.
Il est un ancien élève de l’École Normale  Supérieure et de l’ École Nationale  d’Administration . D’abord conseiller de Jacques Delors et de Michel Delebarre, il devient pendant trois ans délégué interministériel à la ville et directeur des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l’intérieur jusqu’en 2001. En 2008, il est nommé contrôleur général des lieux de privation de liberté dont la fonction vient d’être créée. Il est remplacé en 2014 par Adeline Hazan.
En 2013, Jean-Marie Delarue est membre du Comité consultatif national d’éthique et en 20214, président de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité. En 2019, il devient président de la CNCDH, la Commission nationale consultative des droits de l’homme, mais désapprouvant les méthodes de travail de la commission, démissionne quelques mois plus tard.
Estimant que les libertés fondamentales sont en très mauvais état en France, il met en garde contre l’arrivée de lois qui entravent les libertés à l’image de la loi dite « anticasseurs », porteuse d’un « état d’urgence permanent ».
En 2023, il publie « En prison » (Dalloz), une description de cette institution trop mal connue. Il y rassemble les travaux de chercheurs mais aussi de l’administration pénitentiaire elle-même.
  • Dernier ouvrage : En prison
  • Editeur : Dalloz
  • Année de parution : 2018
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Beauvau de la sécurité: le maintien de l’ordre (et des satisfecit)

Hier, nous étions #AuPoste pour suivre en direct le Beauvau de la sécurité sur le maintien de l'ordre. Street medics qualifiés de «pollueurs» par un syndicat, chroniqueur de BFM venu réduire les critiques de la police au rang de «dénigrements», représentants syndicaux à l'unisson réclamant plus de moyens canons, les violences du Burger King (1er décembre 2018) qualifiées de «deux ou trois coups de matraques en trop» par le boss du SGP-FO, et tout à l'avenant. Pas de mots pour les victimes, et moins encore pour les mutilés.

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