Eric Coquerel: comment barrer la route à l’impossible?

Alors que le second tour approche, Eric Coquerel nous dévoile sa vision des enjeux majeurs : comment rééquilibrer la richesse, restaurer la justice sociale, et barrer la route à l’extrême droite. Face à un gouvernement qui, selon lui, ne cesse d’attaquer les classes populaires et d’enrichir les ultra-riches, il prépare la bataille à venir avec détermination.

Un partage des richesses à revoir

«Les richesses sont parties vers le capital», lâche Eric Coquerel, sans sourciller. La politique d’Emmanuel Macron a fait pencher la balance toujours plus vers les ultra-riches, laissant les classes populaires de côté. Il détaille comment les réformes, telles que la flat tax ou la suppression de l’ISF, ont permis à 500 personnes de concentrer 45 % du patrimoine national. On sent qu’il maîtrise le sujet autant que celui-ci le touche. «Il est temps de reprendre ces milliards dilapidés et de les réinvestir dans les salaires, les pensions, l’école, et la santé», assène-t-il, face à David Dufresne qui le relance sur la nécessité d’une justice fiscale.

Eric Coquerel ne mâche pas ses mots : il accuse directement Macron d’avoir mis à mal la promesse républicaine de liberté, égalité, fraternité. «Ce qu’on peut reprocher le plus à Macron, c’est d’avoir abîmé l’idée même d’égalité, dit-il, évoquant la précarité grandissante des classes populaires, les cadeaux fiscaux aux plus riches, et l’affaiblissement des services publics essentiels. On ne peut qu’être d’accord avec lui, surtout quand Coquerel évoque les «60 milliards dilapidés» par les politiques pro-capital du président.

Un modèle économique à renverser

«L’injustice est devenue systématique», poursuit-il. Pour Coquerel, il ne s’agit pas simplement d’inverser les flux financiers vers les poches des plus démunis, mais de bâtir un véritable modèle alternatif. Il prône un programme inspiré par le keynésianisme mais profondément ancré dans la transition écologique : «Ce n’est pas juste une relance de la consommation populaire, c’est une transformation en profondeur.» On sentait l’enthousiasme dans le tchat : «Allez Coquerel, c’est ça qu’on veut, une vraie vision !»a lancé,Militant93.

L’urgence du second tour et l’appel à l’unité

À six jours du second tour des législatives anticipées, Eric Coquerel appelle à la mobilisation générale pour barrer la route à l’extrême droite et sauver ce qu’il reste de la promesse républicaine. Le ton est grave, la détermination visible. «Ce qui se joue, c’est la survie d’une gauche populaire, une gauche qui protège», affirme-t-il, exhortant chacun à se lever, à voter, à s’engager sur le terrain. Le chat aussi a son mot à dire : «On ne lâchera rien, on est derrière toi, Eric !», écrit Solid93.

Laisser un héritage, créer l’avenir

Coquerel ne cache pas ses ambitions. Il veut être le porte-voix des citoyens du 93, et au-delà. Il parle des écoles qui manquent de moyens, des hôpitaux qui s’effondrent, des quartiers abandonnés, et des familles qui se battent chaque jour. «C’est pour eux que je me bats», conclut-il, en invitant à une Union de la gauche qui ne soit pas qu’un simple slogan, mais un vrai projet de société.

Tout est encore possible. Si la colère peut nous animer, elle doit aller avec l’espoir d’un lendemain différent. «Ce n’est pas l’impossible qui doit nous effrayer, c’est de ne rien faire», déclare-t-il, et cette phrase résonnera encore  longtemps après la fin de l’émission.

Trois questions clés

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