Cinéma
17 articles
«La Syndicaliste»: le film événement. Le réalisateur Jean-Paul Salomé et la lanceuse d’alerte Maureen Kearney convoqués
Le pitch du film, c'est: «Un matin, la syndicaliste Maureen Kearney est violemment agressée chez Elle. Elle travaillait sur un dossier sensible dans le secteur nucléaire français et subissait de violentes pressions politiques. Les enquêteurs ne retrouvent aucune trace des agresseurs… est-elle victime ou coupable de dénonciation mensongère ?».
Images de #violencespolicières? Même plus peur. Avec Thomas Coispel
Avec «Qui sème le...», un court métrage de 6 minutes, le cinéaste Thomas Coispel tente de déjouer nos peurs. Et si l'intelligence artificielle pouvait venir à notre rescousse?
Quand, à la fin, c’est la lutte qui gagne. Ciné-débat avec les Mutins de Pangée
Olivier Azam de retour! Cheville ouvrière de la meilleure plateforme de VOD du monde, Les Mutins, Olivier revient avec des extraits de fictions et de documentaires qui saluent les conquis sociaux, obtenus de (haute) lutte. On est revenu aussi sur l'opération à succès des films-pour-caisses-de-grève. Oyez!
#LesRascals: descente ciné dans le Paris-baston des années 80
Jimmy Laporal-Trésor signe ici son premier film, à l'affiche depuis mercredi. Le décor: Paris banlieue 80’s. Les skins. Les Teds. Les premiers rappeurs. Le sang. Le FN. Assas. La souris deglinguée. Une réussite!
La Grande Révolte! Festival ciné des films de lutte! Avec Oberti et Simon-Franza
L'une, Mélanie Simon-Franza, est l'instigatrice de ce nouveau festival à Paris. L'autre, Valentine Oberti, est l'une des marraines de l'événement. Les deux, favorablement connus de nos services (Mélanie organisait les débats autour de Un pays qui se tient sage ; Valentine est déjà venue Au Poste) vont nous dévoiler leurs intentions: pourquoi lancer en janvier, en plein hiver du cinéma, un lieu de rencontres et d'échanges. Avertissement: Au Poste est fier partenaire du festival.
Pour l’amour du fisc. Avec Yannick Kergoat, réalisateur de «La (Très) grande évasion»
Deux heures d’entretien, où il fut question de haute finance et de basse politique, de double discours et de «doublette irlandaise», d’Apple, d’Amazon, des 80 à 100 milliards de pognon de dingue qui «échappent à l’impot», en France, chaque année ; des débats chaleureux en avant-première et aussi de «censure douce» autour du film (BFM qui refuse le spot publicitaire, les exploitants de cinéma qui se bousculent pas au portillon). Vif et chaleureux!
«Nos frangins»: le cinéma en mémoire. Rachid Bouchareb et Samir Guesmi Au Poste
A une semaine de la sortie de « Nos frangins », débat public avec l’équipe du film ! Le nouveau Bouchareb (sélection Cannes 2022, consacré à la mort, le 6 décembre 1986, des mains de la police, de Malik Oussekine et à celle, la même nuit, des mêmes mains, mais oubliée depuis, d’Abdel Benyahia, dans un bar de Pantin. Une réussite! Avec Samir Guesmi exceptionnel. Les deux étaient avec nous pour notre première rencontre nomade pour de bon au Lieu Dit, QG des résistants de Ménilmontant!
1 décembre 2022
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Gilles Perret: reprise en main
Le film est une réussite. Fable montagnarde, et ouvrière, sous fond de capitalisme vorace, Reprise en main marque l’irruption dans la fiction du dénommé Perret Gilles, favorablement connu de nos services pour son travail acharné de documentariste au front (J’veux du Soleil, Debout les femmes). Ça fait beaucoup de (bonnes) raisons de le convoquer Au Poste.
Ciné-café: René Vautier, cinéaste-combattant
Quand engagement et cinéma font bon ménage et sabotage. Avec Olivier Azam de la maison des Mutins de Pangée, on plonge dans les films du bon René.
Oussekine : la série-événement par son créateur Antoine Chevrollier
Antoine Chevrollier, auteur et réalisateur, signe avec #Oussekine une mini-série impeccable. 4 x 52 minutes pour retracer ce qui restera comme un moment clé dans l’histoire du maintien de l’ordre dit « à la française ». Malik Oussekine, un étudiant de 22 ans frappé à mort par des policiers français dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986, dans le hall du 20 rue Monsieur-le-Prince, à Paris. Chevrollier, déjà à l’œuvre dans Baron noir et le Bureau des légendes, est venu nous raconter comment il a enquêté, écrit, réalisé et monté ce Oussekine de haute-facture. Quels choix, quels questionnements, quel souffle ? C’est mardi, et ça va être fort.