Cinéma
Au Panthéon du cinéma aupostien se mêlent figures d’anthologie de la lutte, René Vautier en tête de cortège, suivi par Jean Renoir, Pierre Lhomme, Chris Marker, Jocelyn Saab, et la relève, du multicésarisé Ladj Ly à Pierre Carles, de Yannick Kergoat à Corinne Masiero en passant par Gilles Perret ou Brice Gravelle.
Entre documentaire et fiction, tous.tes s’acharnent à faire vivre trois mots : colère, révolte, justice. Et à rendre hommage à celles et à ceux qui les ont incarné, des lanceurs d’alerte Julian Assange et Maureen Kearney au précieux cinéma de Florent Marcie qui nous rapporte la guerre, du cinéma ouvrier aux films anticolonialistes, du Chili 50 ans après le rêve socialiste, aux Magnifiques Sauvages, ou la tentative d’une révolution, jusqu’à la Palestine, résistante, avec Lina Soualem, mais aussi du rap d’NTM aux rixes entre skins, avec Jimmy Laporal-Trésor et Audrey Estrougo, aux violences policières et leur mémorial, avec Virgil Vernier, nous parlant de Zyed et Bouna, ou Antoine Chevrollier et Rachid Bouchareb, commémorant Malik Oussekine.
Quand Au Poste ne hacke pas le Festival de Cannes ou celui de La Grande Révolte (duquel il est parrain), c’est le compagnon de route Olivier Azam, cofondateur des Mutins de Pangée (la meilleure plateforme de VOD du monde), qui marche à nos côtés, dans les salles sombres des cinémas improvisés pour nos ciné club mensuels, ou au lieu dit, QG des résistants de Ménilmontant. Parce qu’à la fin, c’est la lutte qui gagne.