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Eymeric Azimzadeh

41 articles
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Iran: un Soulèvement sous nos yeux (et nos indifférences). « Femme, vie, liberté ». Avec Chowra Makaremi

Depuis plus de quatre mois, l'Iran se révolte. Déjà 500 morts. Des peines capitales à venir. Des courageuses qui prennent la rue et la nuit, après la mort d'une jeune femme, Jina Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs pour un voile jugé mal ajusté. Que dit cette révolte de l'Iran, et de nous-mêmes.
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Mediapart: quand la justice censure. Plenel Au Poste.

Le 18 novembre 2022, la justice a rompu de manière inédite la liberté de la presse : un média s'est vu interdire sans contradictoire la publication d'une enquête. Mediapart, auteur des révélations sur les pratiques du maire de Saint-Étienne Gaël Perdriau, s'apprêtait à dévoiler de nouvelles informations. Edwy Plenel, directeur de la publication, explique Au Poste les détails de cette affaire. Combattif, loquace, il nous parle aussi des débuts de Mediapart, de Constitutions, de Mélenchon, de la contre-révolution numérique, et de la presse de gauche dans un paysage très défavorable.
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Avec ceux qui luttent depuis 15 ans pour nos libertés: la Quadrature du Net

Quinze années, comme une adolescence de beaux combats, de lutte acharnée, avec des victoires éclatantes, quelques défaites cinglantes, des burn-out --- qui sont les nôtres. Au départ, cinq gus dans un garage. Maintenant, une association qui compte, documente, déploie des argumentaires, attaque en justice. Avec Mathieu Labonde et Benoît Piédallu, co-auteurs de la première biographie de La Quadrature du Net, et Noémie Levain, on a soufflé bougies et liberté (en difficulté). Venez, ça parle de vous.
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Gilles Perret: reprise en main

Le film est une réussite. Fable montagnarde, et ouvrière, sous fond de capitalisme vorace, Reprise en main marque l’irruption dans la fiction du dénommé Perret Gilles, favorablement connu de nos services pour son travail acharné de documentariste au front (J’veux du Soleil, Debout les femmes). Ça fait beaucoup de (bonnes) raisons de le convoquer Au Poste.
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«On ne peut pas accueillir toute la misère du monde» (démolition totale)

C’est une déclaration de Rocard, devenue indépassable. Depuis, la phrase claque comme un couperet. Elle tranche tout débat. Pierre Tevanian, philosophe, co-animateur du site Les mots sont importants, et Jean-Charles Stevens, juriste, auteurs de « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde » (Anamosa), démontent mot à mot ce « coup de force rhétorique ». Arguments, chiffres et références à l’appui, il s’agit de défaire une « xénophobie autorisée », mais aussi de réaffirmer la nécessité de l’hospitalité. Ils étaient convoqués Au Poste.
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L’inquiètant avènement des écofascismes

Ne pas croire les apparences. Ne pas se tromper dans des considérations trompeuses : le fascisme s’accommode de l’écologie comme du reste. Il sait l’avaler, pour mieux le greenwasher. Antoine Dubiau, auteur de Ecofascismes (Editions Grévis), explique pourquoi le discours environnemental doit être clarifié pour échapper aux différentes formes de fascisation de l’écologie.
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Que fait la police? (Et comment s’en passer)

Rocher, économiste, auteur bien connu de nos services, chercheur passionné autant que passionnant, revient en ce mois de septembre avec « Que fait la police ? Et comment s’en passer », à paraître à la bonne maison de La Fabrique. Pour lui, toute l’histoire de l’institution policière révèle sa nature violente, sa fidélité à l’ordre établi – et dément l’idée de « dysfonctionnement ». Ce n’est pas de réforme dont la police aurait besoin, à ses yeux : mais d’un remplacement. En s’inspirant de l’Afrique du Sud et de l’Irlande du Nord, où les habitants ont expérimenté des formes de gestion des conflits indépendantes de l’appareil d’État, sans toujours parvenir à leurs fins, Paul Rocher dégage les voies possibles d’un monde sans police. C’est la rentrée Au Poste et ça rigole pas !
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Pandémie : le CAC 40 dit «merci Macron» pour le pognon de dingue

« L’argent magique » existe, et ce sont les entreprises qui en profitent. En deux ans de pandémie, elles ont obtenu des centaines de milliards d’euros d’aides nouvelles, qui se sont ajoutées aux milliards d’euros d’aides directes ou indirectes déjà en place. Qui sont, dès lors, les « assistés » ? Le vrai « pognon de dingue » est celui qui alimente les caisses des grands groupes, pas celui qui finance les services publics ou la protection des plus démunis. Avec Maxime Combes (économiste, « Allo Bercy ? ») et Olivier Petitjean (journaliste), on décortique le quoi-qu’il-en-coûte. Et comment l'État organise sa propre impuissance.